Erté

Depuis l'enfance je suis amoureux d'un artiste que ma grand mère m'avait fait découvrir tout à fait par hasard. Elle détenait un recueil d'illustration de cet artiste appelé Erté Graphics. Recueil de 50 illustrations forma A4

Sur la première couverture, on découvre d'abord l'illustration de la saison de l'automne, puis en explorant l'intérieur, sur la seconde face de cette couverture, on retrouve l'hiver et enfin page par page, on redécouvre l'alphabet illustré par des corps dans des positions diverses, suivit par les chiffres de 0 à 9, puis les As des jeux de cartes et enfin quelques pierres précieuses, Améthyste, Diamant, Émeraude, Rubis, Saphir (?) et Or. avant de le refermer, on découvre le printemps et enfin l'été au dos.

Lily D. le 17 mars 2009 a écrit:

Erté

Né Romain de Tirtoff à Saint Pétersbourg en Novembre 1892, c’est grâce au ballet que cet artiste se découvre dès sa prime enfance un goût pour le costume. Il s’installe à Paris en tant que dessinateur au tout début des années 1910, s’opposant ainsi à son père officier de la marine, qui désirait voir son fils suivre la tradition familiale; c’est pour cette raison que Romain prendra le pseudonyme d’Erté, en référence à ses initiales, afin de ne pas porter préjudice à l’image de sa famille.

Symphony in Black, sans doute son illustration la plus connue et la plus reproduite.

C’est dans la création de costumes, de décors pour la scène, et l’illustration de mode que son oeuvre prend toute son ampleur, avec des dessins aussi délicats et sophistiqués qu’extravagants, très ancrés dans l’Art Déco de son époque et souvent influencés par le faste de l’Orient fantasmé : mieux que nul autre, il a su rendre sur le papier le luxe des tissus, le scintillement des perles et des joyaux, la transparence des voiles ou l’éclat de l’or, usant de riches coloris et d’inspirations antiquisantes.

C’est tout naturellement qu’il collabore à la création de costumes pour les Folies-Bergères puis les extravagantes Ziegfeld Follies, mais aussi aux décors et costumes de films comme Ben-Hur ou La Bohême. Toute sa vie, il travaille pour des revues de music-hall, mais aussi des ballets ou opéras, sans compter ses innombrables illustrations pour la revue Harper’s Bazaar. Touche-à-tout, il s’essaie également, avec succès, à la création de tissus, sacs, montres ou flacons, et dessine des tenues pour les étoiles de son époque.

Diva

Aujourd’hui, ce sont ses séries de L’Alphabet et des Nombres que je veux vous faire découvrir, ainsi que quelques « Pierres précieuses »… Mais vous pourrez également retrouver d’autres illustrations dans la galerie qui lui est consacrée sur mon flickr, ainsi que le reste desdites séries bien sûr, et toutes les images figurant ici en meilleure qualité.

Je vous quitte sur cette très belle galerie et ce site qui lui est consacré…