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 Arès et Mars

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Belzy Warumono

Belzy Warumono


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Date d'inscription : 29/03/2007

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MessageSujet: Arès et Mars   Arès et Mars I_icon_minitimeJeu 3 Fév - 15:13


    Arès et Mars 110203011808307895
    Image © "Mythologie" Éditions Milan
    Arès, le dieu de la Guerre

    Arès était le dieu de la Guerre. Zeus et Héra étaient ses parents, mais ni l'un ni l'autre ne l'aimait particulièrement (du moins à en croire Homère).

    Arès personnifiait les forces destructives de la guerre, il incarnait le rôle que les gens n'aiment pas vraiment. La déesse Athéna était, en revanche, elle aussi, une déesse de la Guerre, mais elle avait la responsabilité de l'usage intelligent de la guerre pour défendre la cité.

    Citation :
    Arès

    Fils de Zeus et d'Héra, Arès appartient à la génération des douze grands Dieux de l'Olympe. Cependant, il n'a jamais tenu une place importante dans le culte grec. Dieu de la Guerre et de la Lutte, son aspect brutal, son comportement violent et agressif, son amour du carnage et des batailles ne le rendent en effet sympathique ni aux mortels ni même aux dieux. Ainsi, les légendes l'ont souvent représenté au cours des combats dans des situations périlleuses d'où il ne sort pas toujours vainqueur. Pendant la guerre de Troie, il prend généralement parti pour les Troyens ; il doit se mesurer à la bravoure de certains héros, et aussi à l'intelligence calculatrice et raisonnable de la déesse Athéna. Ainsi voit-on Arès, blessé par le héros Diomède auquel Athéna a prêté son concours, s'enfuir en hurlant vers l'Olympe. Le dieu n'est guère plus heureux avec Héraclès, qui lui perce la cuisse d'une de ses flèches. Les Aloades le retiennent en prison dans un vase d'airain pendant de longues années, tandis que les dieux, ses frères, prennent plaisir à l'humilier en se réunissant en tribunal afin de le juger pour meurtre. Les amours d'Arès avec les mortelles sont nombreuses, car, en dépit de son caractère barbare, le dieu n'est pas dénué d'une certaine beauté, mûre et virile. Mais les enfants qu'il engendre sont des êtres frustes, des brigands, des êtres violents, comme le bandit Cycnos, Diomède de Thrace, Lycaon ou Oenomaos. Parmi les immortelles, seule Aphrodite conçut un fol amour pour Arès, qui symbolisait dans toute sa puissance la force passionnelle et sensuelle.

    Importé de Thrace, son culte ne fut pas très répandu en Grèce. On comprend que les Grecs, dont l'esprit était porté aux subtilités de la raison et aux finesses de l'intelligence aient manifesté quelque répugnance à l'égard du dieu qui, au fond, tant par son origine que par son caractère et ses attributions, leur était quelque peu étranger. En revanche, les Romains le tinrent en haute estime et le confondirent avec leur dieu Mars
    .

    Le type le plus sympa de la classe, ce n'était pas lui...

    À cause de ses propensions violentes, les Grecs de l'Antiquité n'aimaient pas beaucoup Arès. Homère le fit combattre du côté troyen dans L'Iliade, alors qu'Athéna se battait du côté des Achéens. Arès était féroce et bruyant, et, en général, désagréable. Toutefois, les Grecs admiraient sans le moindre doute les guerriers courageux et le courage au combat, ce qui lui assurait quand même une certaine popularité. Une colline d'Athènes appelée Aréopage, ce qui veut dire « colline d'Arès » est le lieu où il fut jugé pour meurtre et acquitté . Un conseil politique important avait l'habitude de se réunir sur cette colline, peut-être pour parler de la guerre, ce qui expliquerait aussi le nom.

    Même les autres dieux n'aimaient pas Arès. Dans L'Iliade, son propre père, Zeus, lui dit en face qu'il est « le plus haïssable des dieux ! »

    ... mais Aphrodite en était folle

    Bien qu'Aphrodite fût mariée à Héphaïstos, elle était la maîtresse d'Arès. Certains chercheurs avancent l'hypothèse que ces deux-là se sont unis parce qu'ils représentaient tous deux les impulsions sauvages qui renversent l'ordre établi ; les gens fous de désir charnel ou ayant la soif de tuer ne prennent pas les décisions sensées qu'une déesse comme Athéna aurait préférées. Cette union donna naissance à trois fils :

  • Éros (Amour)
  • Effroi
  • Phobos (Terreur)

    Une scène assez drôle de L'Iliade raconte qu'Arès et Aphrodite furent surpris tous les deux au lit. Héphaïstos, le mari d'Aphrodite, avait suspendu un filet d'or au-dessus du lit, et lorsque les deux amants se mirent à leur affaire, il le leur fit tomber dessus et appela tous les autres dieux et déesses pour qu'ils viennent se moquer des amants captifs. Sa revanche n'eut pourtant pas tant de succès que ça, parce que la plupart des dieux furent d'avis que coucher avec Aphrodite, ça valait bien qu'on prenne le risque de se faire prendre dans un filet. Déesse de l'Amour et de la Beauté, elle séduisait et trompait les hommes.

Article © "La Mythologie pour les nuls (2eme édition)" FIRST Etitions
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Belzy Warumono

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MessageSujet: Re: Arès et Mars   Arès et Mars I_icon_minitimeLun 7 Fév - 16:01


    Arès / Mars, dieu de la guerre.

    La violence meurtrière

    Confondu avec le dieu romain Mars, il est escorté par la sanglante Ényo, Éris (la Discorde), Deimos (la Crainte) et Phcboô (l'Épouvante). Son amour immodéré de la violence le rend particulièrement antipathique.

    Fils d'Héra, qui l'a enfanté sans le secours de semence masculine (Iliade, XV, 166), Arès est l'un des douze grands dieux. Bagarreur par excellence, il se soucie fort peu de la cause à défendre et change de camp sans scrupule ; il aime le combat pour le combat et trouve son plaisir dans les tueries et le sang. C'est le dieu le plus détesté de l'Olympe. Brute à la stature colossale, il porte une armure d'airain (Iliade. V, 704), un casque étincelant à la longue crinière (ibid., XXII, 132), une lance (ibid., XV, 605) et un bouclier de cuir (ibid., V, 289). Doué d'une force étonnante, il bouscule tout sur son passage, guerriers, chars et même murailles (Hymne homérique. VII, 1). D'une rapidité vertigineuse, il surprend ses ennemis et les effraie en hurlant : alalè alala ! son cri de guerre.

    Une énergie sauvage

    Il est le dieu des combats et non le dieu de la victoire. Sa fougue inconsidérée lui vaut bien des déboires. Il est le contraire d'Athéna, la déesse mesurée et réfléchie. Celle-ci le désarme parfois pour l'empêcher de s'immiscer dans des combats qui ne le concernent pas (Iliade. XV, 110-142); elle lutte directement avec lui en armant le bras de Diomède (ibid.. V, 590 sq.) et réussit même une fois à l'abattre d'un coup de pierre (ibid.. XXI, 391 sq.).

    Car il connaît souvent la défaite : attaqué par les Aloades, Otos et Éphialtès, fils de Poséidon, il est enchaîné et maintenu treize mois prisonnier dans un pot de bronze (Iliade. V, 385 sq.). Héraclès, lui aussi, le terrasse à plusieurs reprises, allant jusqu'à le dépouiller de ses armes (Hésiode, Le Bouclier d'Hercule. 465 sq.).

    Il lutte jusqu'à épuisement et sera plusieurs fois considéré comme mort. L'Olympe alors le reçoit et Zeus lui-même soigne ses plaies : un dieu ne doit pas mourir (Iliade. V, 590 sq.).

    Une mâle puissance

    Cette ardeur extrême ne laisse pas indifférent. Aphrodite, elle-même, est conquise et doit cacher cette liaison illicite (Odysée, VIII, 266-366). Selon certaines traditions, Éros et Priape en naîtront. Mais Arès a la même fougue dans ses aventures féminines qu'à la guerre : il viole et engrosse Astyoché, dont naîtront Ascalaphos et lalménos (Iliade, II, 512); Pyréné, dont il aura Diomède de Thrace, Cycnos et Lycaon (Apollodore, H. 5-8). Chrysé lui donne Phlégyas (Pausanias, IX, 36, 1) ; il a d'Astynomé, Calydon ; de Althaia, Méléagre (Apollodore, I, 8, 8) ; de Périboea, Tydée (Diodore de Sicile, IV, 15) ; de Protogenia, Oxylos (Apollodore, I, 7, 7) ; de Harpinna, Oenomaos (Pausanias, V, 22, 6), etc.

    Le culte

    La Thrace est son pays d'origine. Le peuple sauvage et belliqueux de cette région lui voue un culte particulier. Celui-ci se développe ensuite à Thèbes, à Athène et à Sparte. Dans cette dernière ville, deux de ses prêtres marchaient devant les armées et donnaient au moyen de torches le signal du combat.

    Arès a été assimilé, à Rome, au dieu Mars, l'un des plus anciens et des plus vénérés de la péninsule. Il y était honoré par une confrérie de prêtres respectés. Les saliens (Salii Palatini), qui conservent les douze boucliers échancrés à l'occasion de fêtes particulières. Mars est considéré comme le père de Romulus, le fondateur : il a conduit Rome à l'empire du monde.


Article © "Larousse des Mythologies du monde" Éditions Larousse
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