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 Véritée...

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Belzy Warumono

Belzy Warumono


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Date d'inscription : 29/03/2007

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MessageSujet: Véritée...   Véritée... I_icon_minitimeLun 15 Nov - 20:43

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    Zackary Arae
    Hybride ... ?


Zackary Arae le Dim 1 Juin 2008 - 10:05 a écrit:
    J’avais perdu la notion du temps. Mes poignets et mes chevilles étaient liés entre eux, un bandeau recouvrait mes yeux et ce qui semblait être un morceau de scotch me barrait les lèvres. C’était ainsi depuis ce que j’aurais assimilé à plusieurs jours. De temps en temps, quelqu’un venait, sans le moindre mot, il retirait d’un coup sec le sparadrap, parfois la personne - surement différente - le retirait avec plus de douceur. Bien vident, au début je me mettais à hurler, priant pour que quelqu’un m’entende mais vu que la personne ne semblait même pas réagir au fait que j’hurle, j’avais rapidement compris que c’était inutile. Il ne me retirait ce bâillon que pour me donner un manger, si tenter que l’on puisse qualifier de nourriture ce qu’il me donnait. La plupart du temps, cela avait un goût de moisi et ça semblait à peine comestible, sans parler de l’eau. Ces repas, si l’on pouvait appeler ça ainsi, m’avait servit à donner une brève estimation du temps. Cela faisait plus de quatre jours qu’ils m’avaient emmené.

    Parfois, j’entendais l’écho des voix lointaine. Le fait d’avoir les yeux bandés avaient eu pour effet de me permettre d’entendre plus clairement ce qui m’entourait. J’avais entendu des voix bien différente. Des disputes parfois. Une fois, un éclat de voix, celui d’une femme avait crié, je pense que c’était le soir.


    - Mais c’est une des nôtres ! Et tu la traites comme les humaines !
    - Niela, elle est peut-être comme nous mais elle n’est pas une des nôtres. Elle n’est qu’une petite humaine, élevée dans le luxe et le confort. Elle méprise nos semblables même s’ils sont ses semblables.
    - Mais il suffirait de lui dire qui elle est ! 2coute moi je crois que...
    - Tais-toi ! Nous avons besoin de cet argent, ils finiront par répondre. Ils ont gardé le secret trop longtemps et ils ont forcement peur que ca se découvre. Elle n’est même pas tatouée.
    - Je pense que tu as tord...


    Ramenant mes jambes vers moi, ce ‘soir’ là, je m’étais assoupie rapidement, voulant oublier tout ce que je venais d’entendre tout en me persuadant que de toute façon, il ne pouvait pas s’agir de moi dans cette dispute entre ses deux inconnus...

    Une fois que les bruits avaient cessé dans les pièces alentour et que je semblais seule, je m’acharnais sur mes liens, tant et si bien que je finis par me déboiter l’une de mes épaules. Ce fut à cet instant qu’une chose plutôt étonnante se passa. Au craquement de mon articulation, du mouvement dans l’endroit j’étais se fit entendre. Je n’avais même pas sentit qu’une personne été resté avec moi mais il faut bien avouer que je ne ressentais plus grand-chose vis-à-vis de mon environnement. Soudain, une voix, presque un murmure, résonna avec douceur dans le silence pesant de la pièce.


    - Je veux bien retirer ce qu’il y a sur ta bouche et tes yeux, mais il faut que tu me promettes de ne pas crier... d’accord ?

    Je n’en revenais pas. C’était clairement la voix d’un enfant. Acquiesçant doucement d’un signe de tête pour éviter de me faire d’avantage mal à l’épaule, je réussi enfin à voir l’endroit où je me trouvais.. On aurait pu assimiler la pièce à un placard à balais, en un rien plus grand mais franchement plus sale et délabré. C’est alors que mon regard se posa sur l’enfant, car s’en était bien un, qui m’avait permis de retrouver la vue. Il ne devait pas avoir plus de sept ans, les cheveux blancs et les yeux bleus. Au sommet de sa tête, deux petits oreilles dont l’une s’agitait au moindre de mes souffles. Il me regardait, de si près que j’étais vraiment étonnée de ne pas m’être rendue compte que j’avais de la compagnie dans cette si petite pièce, avec un air vraiment inquiet.

    - Tu pourrais détacher mes poignets aussi, s’il te plait... mon épaule s’est démise, ca me fait vraiment mal.

    Ce n’est qu’après avoir terminer ma phrase que j’affichai un air aussi surpris que l’hybride en face de moi. Ma voix, enfin la voix qui avait passé mes lèvres avait été similaire à la sienne, à tel point qu’on aurait pu facilement croire que c’était lui qui avait parlé. Que m’arrivait-il ? Pourquoi avais-je cette voix ? Elle aurait pu être simplement rouillée ou enrouée et l’impression aurait été mauvaise parce que je n’avais rien entendu depuis assez longtemps.

    - Est-ce que je...

    Non, pas de doute, ce n’était pas ma voix. Là, s’en était trop. J’en avais assez. Mon épaule me faisait mal, mes ongles, à force de se serrer sous la douleur de mon épaule, avaient traversé les liens et me blessait les poignets presque plus que les cordes, et maintenant ça. Ramenant mes jambes vers moi dans ce petit espace clos, je réussi à appuyé ma tête sur mes genou, les larmes qui avaient monté jusqu’à mes yeux commençant à couler en silence sur mes joues. Pourquoi j’étais ici ? Je voulais rentrer chez moi...
    La porte s’ouvrit à ce moment, une lumière m’éblouissant alors que j’avais relevé la tête au bruit. Une voix plus forte et indéniablement féminine retentis alors.


    - Qu’est-ce qui se passe ici ?!

    Visiblement, l’état de mon épaule était assez visiblement pour un œil adulte pour qu’elle se mette à mon niveau, faisant s’éloigner le petit avec un soupir souligner d’un soupçon de désespoir qui semblait clairement me dire « C’est malin tiens », mais je n’en avais strictement rien à faire de ce qu’elle pouvait penser de tout ça. Elle défit les liens qui liaient mes chevilles avant de me dire, ou plutôt de m’ordonner de me lever. Doucement, je me mettais sur mes jambes qui semblaient avoir bien du mal à me porter. Le sens du mot « atrophié » me semblait soudain bien plus clair. La femme trapue repris alors la parole.

    - Ecoute ma petite, je vais pas te raccommodée à chaque fois que tu te mets en pièce toute seule, c’est compris. T’es un hybrides comme nous, mais c’pas une raison, compris ?
    - Je ne suis pas une hybride ! Je suis une humaine ! Laissez-moi par...


    La fin de ma phrase fut couper net par la douleur de mon épaule qu’elle venait de remettre en place d’un coup sec de la paume de la main bien appliquer.

    - Pas une hybride ? La bonne blague. Tu as la même odeur que nous, et puis, ta voix, tes cheveux sans parler des ongles que tu es entrain de te rentrer sous la peau. Il serait temps d’ouvrir les yeux ma petite.

    Ouvrir les yeux ? Pourquoi devrais-je écouter un tissu d’ânerie pareil de la part de personne qui m’avait enlevés ? De toute mes forces, je mis un coup de pied monumentale dans le tibia de la femme moralisatrice et, aussi vite que mes jambes affaiblie le pouvait, je courus vers la première fenêtre. Une chance pour moi, cet endroit était tellement délabré que la fenêtre n’était en tout et pour tout qu’un simple trou dans un mur. C’est ainsi que je réussi à m’enfuir, mes poignets encore liés entre eux, l’épaule douloureuse et les paroles de cette inconnue raisonnant dans mes oreilles comme un mensonge criant de vérité.
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